1969

- La Discothèque de Paris - n°1

1970

- Pochette d'origine ARION 30 A 078 - ARI 30078 A
- Pochette réédition ARION ARN 31 931 - ARI 30078 A

1971

- ARION 30 A 115 - AR 30115 A

L’ensemble « Les Musiciens de Paris », onze cordes un clavecin, a été créé à Paris, en 1966, par Suzanne Haïm.
Ils donnent des concerts dans toute l’Europe et est accueilli avec enthousiasme par la Presse.
En 1968, « Les Musiciens de Paris » fondent les « Concerts de la Collégiale », à Poissy, et y donnent un concert par mois. Ils obtiennent la même année, la bourse de « La Fondation de la Vocation ». La mêm année, l'orchestre est agréé par les "Arts et Lettres".
Ils inaugurent en 1969, la saison musicale d’été du Château de Sceaux, dont le Président est Alfred Loewenguth.
De grands solistes internationaux acceptent parfois de se joindre à « l’Ensemble », notamment : Mmes Yvonne Lefébure, Lily Laskine, MM Roger Bourdin, Ruggero Gerlin, Pierre Pierlot.
Selon la tradition « Les Musiciens de Paris » sont dirigés par le premier violon, Catherine Bodet (Lara), élève de Gabriel Bouillon et de Jacques Février et Premier Prix à l’Unanimité de Musique de Chambre du Conservatoire de Paris. Le violoncelliste solo, Jan STEGENGA, est né en 1947, à Vooburg en Hollande. Il a commencé l’étude du violoncelle, par vocation, à l’âge de sept ans, élève de Maître Paul Tortelier, au Conservatoire de Paris, il obtient le Premier Prix, à l’unanimité, à l’âge de dix-huit ans.

Les musiciens de Paris, 12 jeunes exécutants, abordent, dans ce disque, les trois aspects fondamentaux de la musique de chambre. D'abord la musique classique concertante (Corelli Marcello) ; puis, la musique d’inspiration populaire et folklorique (Béla Bartok) ; enfin la musique appelée « de la jeune école » (Albert Roussel), caractérisée par ses hardiesses harmoniques et la solidité de son inspiration.
Dans ces 3 genres, les musiciens de Paris, jouant partout sans chef, atteignent d'emblée au merveilleux équilibre musical qui caractérise les formations les plus célèbres.
Leur jeu est à la fois précis et pénétrant, sensible et vigoureux, chaleureux jusqu'au frisson.
Ils ont offert déjà à de nombreux publics français et étrangers (au concert, à la radio ou à la télévision) leur flamme juvénile.
Ils ont donné aux producteurs de ce disque, au cours de douze heures de studio pour son enregistrement, une de leurs joies les plus profondes et les plus authentiques.
La discothèque de Paris.

- Comment es-tu passée du classique et du jazz à la chanson surtout au rock ?

« Les musiciens de Paris, c’était vraiment une très bonne époque. On a été sollicité pour des séances de studio d’abord, et puis, Nourago nous a demandé de l’accompagner en tournée. J’avais envie de faire autre chose depuis un moment déjà, je crois que Nourago m’a beaucoup influencée à cette époque. C’est vraiment impressionnant de jouer derrière un tel bonhomme. En 1972, l’année suivante, j’ai changé d’orientation et je me suis lancée dans la chanson comme compositeur - interprète. J’ai abandonné le violon pour la guitare, le changement complet. J’ai vraiment travaillé dur pendant deux ans. Guitare acoustique et électrique. Puis je suis revenue au violon, c’est vraiment un instrument de prédilection, je l’emporte partout, il est toujours avec moi, sur scène et ailleurs ».
Catherine Lara. Guitare et Clavier 1984