Livres
- Autobiographies / Biographies :
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2014
2012
Retrouvez en photos, sur plus de 220 pages, les coulisses de la tournée de la première date jusqu'à aujourd' hui.
2011
Retrouvez tout ce que vous auriez aimé savoir sur les tournées Age Tendre - Plusieurs photos de Catherine Lara;
2010
Les Femmes de la chanson - Editions Textuel - Novembre 2010 - Cet ouvrage consacre 1 page à Catherine Lara
2009
L'Histoire de la chanson Française en Vinyls Chez Ereme 3/11/2009 - 1 page est consacré à Catherine Lara (Image album Les années poussière)
2008
"Les rencontres de ma vie" 2008 - 1 photo d'une page Catherine et Line et 1 double page Catherine avec un groupe.
2008
" Ramatuelle : Une Histoire D'amour" - On retrouve Catherine Lara sur les pages 50 et 93.
2007
La vie en rouge - Maurane avec Thierry Coljon - Juin 2007 Pages 224 et 225
Catherine Lara
Que ce soit à Sol En Si ou aux Restos du cœurs, les voix de Maurane et de Catherine Lara ont souvent été mêlées. Elles ont également chanté ensemble, en duo, La Langue des anges, dans la comédie musicale de Lara, Sand et les Romantiques. Elles se connaissent donc bien … ont en commun quelques virées mémorables … et s'apprécient énormément !
Nous nous sommes rencontrées de façon très sympathique. Il y a plus de vingt-cinq ans, à l'époque où Maurane n'était pas encore connue, je donnais un concert à l'Auditorium 44, à Bruxelles. Et après mon spectacle, je vois une jeune fille monter sur scène pendant que je range mon violon et mes affaires. Elle vient près de moi et me demande : « Est-ce que je peux venir vous chanter une chanson ? » J'ai dit oui, elle s'est mise au piano et a chanté. J'ai écouté et tout de suite trouvé qu'elle avait une voix magnifique et un sens harmonique formidable. Je le lui ai dit et l'ai encouragé à continuer. Du coup, elle en a chanté une deuxième. C'était une belle première rencontre. Pour moi, car elle aimait ce que je faisais, sinon elle ne serait pas venue me voir, et pour elle, car je l'avais écoutée.
Je l'ai retrouvée quelques années plus tard en Belgique. Et c'était toujours formidable. Et puis elle a continué sa belle route. Je peux dire qu'elle est ma voix européenne préférée, une des plus belles que je connaisse. Elle a une façon de chanter tout à fait naturelle, pas fabriquée. Avec ce vibrato qui en fait ne vibre pas. Elle a une âme forte qui me touche profondément. C'est quelqu'un d'émouvant par sa personne, un beau visage extrêmement profond, qui raconte tellement de choses. Elle est personnalisée par la musique plus que n'importe qui d'autre. Au-delà des mots, elle est habitée par la musique.
On a chanté ensemble avec mille choristes à Alès il y a quelques années. Ce fut un moment inoubliable. On a souvent associé nos voix, ma voix grave et cassée et la sienne, pure et en même temps cassée à l'intérieur. Elle a quelque chose de fragile qui fait toute sa force. Ce sont nos tares qui font qu'on a des choses à dire. C'est une petite fille avec ses joies et ses peurs d'enfant.
J'aimerai qu'elle écrive davantage, parce qu'elle a une très belle plume. Je la harcèle pour qu'elle le fasse, car je suis frustrée de ses mots !
Ce que j'aime aussi chez elle, c'est son humour, sa dérision, ses jeux de mots... Maurane est extrêmement drôle. Elle adore la vie et moi, je suis très sensible à sa positivité qui s'exprime autant par le rire que par les larmes. Il y a une réelle complicité entre nous ; j'espère qu'elle durera des décennies encore !
Maurane – La vie en rouge – Juin 2007
2006
Quand « Thé ou café » s’invite chez les invités :
Aller chez les personnalités, c’est inverser les rôles ! Ce n’est plus nous qui sommes reçus, mais elles qui reçoivent. C’est loin d’être désagréable.
Catherine Ceyllac.Extrait du livre "Secret de plateau" . Le cherche Midi. 10 ans de "Thé ou Café" Janvier 2006
Catherine Lara nous ouvre très grandes les portes de sa maison blanche à l’Ouest de Paris, qu’elle vient d’aménager. Elle a eu un coup de cœur pour cet écrin de verdure niché au pied du château de Louveciennes, et a accepté sans se faire prier de recevoir « Thé ou Café » pour la première émission de la saison 2005. Nous sommes en juin et il pleut, ce qui n’est pas dans nos prévisions, d’autant que nous avons choisi de tourner dans le jardin, sous un parasol, qui fait finalement office de parapluie !
Je suis très sensible aux lieux, aux bonnes comme aux mauvaises ondes qui en émanent, et là je me suis tout de suite sentie chez moi. Une chambre au rez-de-chaussée a été gentiment mise à ma disposition et je l’aurais bien confisqué pour plusieurs jours… une ambiance de vacances y règne.
Avec Catherine Lara, tout est direct. Pas de fioritures, pas de caprices de star, la vie est légère. Un joli piano blanc orne la pièce principale, mais il n’est pas là pour la décoration, il servira à la fin de l’émission. J’ai ri de bon cœur avec elle. Nous sommes sur la même longueur d’onde et cela se sent tout au long de l’émission. Elle se laisse aller à des confidences personnelles, notamment sur son regret de ne pas avoir d’enfant, qu’elle ne veut pas à n’importe quel prix. Elle affirme son désaccord avec ceux et celles qui réclament l’adoption d’enfants par les couples homosexuels. Une opinion en rupture avec le discours ambiant et qu’elle explique ainsi : « Un enfant a besoin d’un père et d’une mère. Quel que soit l’amour qu’il reçoit, il ne peut s’en passer ! »
Nous terminerons à table dans la cuisine, hors caméra, à grignoter un saucisson corse et des abricots juteux comme j’en ai rarement mangé, achetés la veille par elle au marché de Versailles. Elle n’est pas belle, la vie !
2006
La rencontre entre Sheller et Lara remonte à cette année 1977, par l’entremise de leur amie commune, Nicoletta. Il se lie très vite d’amitié avec celle qu’il surnomme tendrement « Lala » ou, plus familièrement «crincrin » (eu égard à sa passion pour l'archet). Ils ont des affinités artistiques et tous deux ont suivi un parcours musical similaire. Ils ont fait leurs premières armes dans le classique, puis ont bifurqués vers la chanson française.
Tous deux ont une solide formation et se sont lancés sérieusement dans l’apprentissage d’un instrument de musique dès leurs jeune âge. Autre point commun : ils ont l’un et l’autre travaillé avec Barbara. Ils étaient « fait pour vivre ensemble » comme le prétend la chanson ou, tout au moins, destiné à unir leur talent, la violoniste virtuose et son alter ego pianiste.
Qui plus est, ils sont maintenant voisins, Catherine est venue s’installer à Montfort-l'amaury où William lui a déniché une maison, à deux pas de chez lui.
Ils vont former un tandem inséparable et leurs noms seront fréquemment associés dans des projets. Aussi, dès qu’ils ont un moment de libre, ils se retrouvent, chez l’un ou l’autre, pour jouer des partitions de facture classique, Schubert ou Beethoven. Ils enregistrent ensemble la pièce musicale « Un sourire de Guido Papini » (Valse Opus 64) sur un 45 tours monoface à tirage confidentiel destiné à leur entourage et qui fera office de carte de voeux pour la nouvelle année 1977. (extrait en haut de la page)
Catherine, en muse honorée, apporte son concours en interprètent la partie violon de ce morceau. Le « Symphonane » dira de la « Rockeuse de diamants » : « C’est un personnage qui bouffe la vie avec une rare avidité. C’est un cerf-volant, elle dégage un tel besoin de vivre, de goûter à toutes choses avec un réel plaisir ». De son côté, Catherine voit en William un « douanier Rousseau naïf, profond et très contemporain ».
William entreprendra, avec la complicité de ses acolytes—Lara au violon et Suzan à la guitare—de monter un spectacle mêlant musique et interludes humoristiques dans le pur esprit « café-théâtre ». Des dates sont déjà arrêtées pour l’automne 1977. L’affaire semble en bonne voie. Hélas, le coût trop élevé d’une telle production met un terme à leurs espérances mais n’est que partie remise.
Avec Catherine Lara, à laquelle se sont joint Patrick Juvet et Nicoletta, Wiliam formera une fine équipe qu’il a baptisée lui-même le « quatuor infernal ». Les quatre artistes seront inséparables durant cette période et on les verra associés aux mêmes fêtes parisiennes et réunis lors de week-ends improvisés en Normandie. Aujourd'hui, les deux artistes se sont quelque peu perdus de vue, leurs parcours ayant divergés. « Je vois l’image encore entière/De quand nous étions réunis/Tu voulais voir d’autres lumières/Et j’en avais envie aussi » Comme il est dit dans la chanson « j’en avais envie aussi » et qui pourrait servir d’explication.
Extrait de la biographie pages 128 et 129 « L’Univers du Symphoman William Sheller »
écrit par Patrice Culpin
Novembre 2006 éditions Christian Pirot.
2006
Franco Dragone "Une vie à part" Biographie de Yves Vasseur Ed Luc Pire juin 2006
2005
… « Un après midi, je vois à la télévision un reportage de la NNC, sur Korem, ce camp où cinquante mille personnes s’étaient réfugiées à la suite de la grande famine qui régnait en Ethiopie. Je me suis assise et j’ai regardé ça, les larmes aux yeux. Je me disais : « Ce n’est pas possible, ces gens sont à quelques heures d’avion de chez nous et on les laisse mourir de faim ! » Je me suis demandée ce qu’on pouvait bien faire pour recueillir de l’argent et j’ai commencé à en parler autour de moi. Mais j’avais des contrats à honorer et je ne pouvais pas m’investir comme je l’aurais souhaité. L’hiver est arrivé ; à Noël, nous avons vu à la télé le clip de la chanson « Do They Know It’s Christmas ? » Interprété par le Band Aid, soit les plus grandes stars de la pop anglophone de l’époque, à l’initiative de Bob Geldof et au profit de l’Ethiopie. Là, je me suis dit : « Il faut qu’en France nous fassions la même chose ».
J’ai aussitôt appelé Higelin et Jean-Louis Aubert en leur demandant d’écrire un morceau. J’aurais pu le faire moi-même, mais je pensais que ce serait plus facile de mobiliser les médias si l’auteur était quelqu’un de plus célèbre que moi. Un mois plus tard, rien n’avait été fait. Alors quelqu’un m’a conseillé de solliciter Renaud. Je ne le connaissais pas du tout, nous nous étions juste croisés une fois. Et voilà comment le disque des Chanteurs sans frontières à été initié.
Par la suite, toute la structure de Renaud a pris l’histoire en main. Nous nous sommes retrouvés en studio pour enregistrer la chanson qu’il avait composée. »
Pages 297 et 298 du livre de Valérie Lagrange
« Mémoires d’un temps où l’on s’aimait » paru chez « Le prè aux clercs » janvier 2005.
2005
"Le roman de Daniel Balavoine" - 4 pages sont consacrées à Catherine + 1 photo
… « Un disque réalisé à l’initiative de Renaud et de Valérie Lagrange, qui se retrouve dès le 19 avril 1985 dans les bacs des disquaires sous label Pathé-Marconi. A peine deux mois plus tard, le disque est numéro un du top 50 avec, à la clé, un score tout à fait historique : plus d’un million cinq cent mille exemplaires vendus ! A la fin de l’été, la barre symbolique des deux millions est dépassée.
Le concert des « Chanteurs sans frontières », organisé ce 16 octobre 1985 à La Courneuve, ne semble pas être l’événement tant attendu, alors que le succès considérable de la chanson pour l' « Ethiopie » (écrite par Renaud sur une musique de Franck Langolff) pouvait faire espérer un prolongement et même un sacre sans précédent pour cette opération. Le 16 octobre, à La Courneuve, il fait très froid ce jour-là. Beaucoup trop pour patienter sept heures durant dans la boue (il avait plu au petit matin), et le soleil automnal, pour le coup presque hivernal, ne pouvait suffire à réchauffer les cœurs.
Dorothé, Carlos, Nicolas Peyras, Sheila, Francis Lalane, Johnny Hallyday, Hugues Aufray, Patrick Bruel, Jacques Higelin, Yves Simon, Bernard Laviliers, Gérard Lenorman, Catherine Lara… ils sont tous aux côtés de Daniel Balavoine, Michel Berger, France Gall, Jean-Jacques Goldman et Renaud. L’ambiance dans les coulisses n’est pas à la joie. L’aventure et la colère traversent la plupart des artistes présents. Le monde attendu n’est pas venu au rendez-vous. Le concert a été lancé à la va-vite ; le promoteur Albert Koski, trop optimiste après le raz de marée commercial du disque, pensait peut-être naïvement que cela saurait suffire à réunir cent cinquante mille personnes…
« C’est la chanson française qui, une fois de plus, a voulu être ridiculisée. Alors, il faudra le dire. Nous n’avons pas eu un artiste aux côtés de l’organisateur pour faire en sorte que tout le monde soit bien mobilisé, pour être la force d’entraînement nécessaire, pour titiller la curiosité des médias et du public, pour annoncer ce qui aillait se passer sur scène… après tout, Sheila et Diane Dufresne sur la même scène, C. Jérôme et Higelin côte à côte, ça pouvait quand même exciter les plus blasés. » Daniel Balavoine.
C’est surtout que nous n’avons eu personne, issu de notre sérail, un artiste, en fait, pour nous mettre en ordre de marche pour la réussite de cette opération. La spontanéité, cela marche une fois, et en général lorsqu’on semble venir de nulle part avec une belle idée. Là, il fallait réfléchir avant, puisque le succès du disque avait été comme un essai que l’on se devait au minimum de transformer.
Pages 113/221/225/226 du livre de Didier Varrod « le roman de Daniel Balavoine » paru chez « Fayard/Chorus » décembre 2005.
2005
A boire sur paroles : 30 Portraits choisis. - Décembre 2005 - 4 pages sont consacrées à Catherine Lara
2003
Chronique de la Chancon française - Plusieurs photos de Catherine Lara
2003
"Paroles des Stars" - chez Cheminements écrit par Pascale Pioppi 4 pages + 1 photo
La vie au long... cours
Catherine Lara a plusieurs cordes à son violon. Normal pour une concertiste qui a délibérément quitté les rangs, souvent poussiéreux, des fauteuils d'orchestre symphonique pour ouvrir son coeur aux multiples courants musicaux. Rencontre lors d'une "Nuit magique" avec cette étoile filante qui a toujours brillé avec générosité et sensibilité.
Dix-neuf albums déjà parus et pas une année creuse depuis vos début. Qu'est-ce qui vous anime?
C'est très simple, j'aime infiniment le métier que je fais. Je suis née comme une note de musique et je crois que je resterai ainsi toute la vie. Je suis incapable de faire autre chose. Comme je ne suis pas passéiste, j'ai toujours énormément d'idées que j'ai envie de réaliser. Je suis assez créative, prolifique aussi (rire). Il y a plein de choses qui se passent.
Justement, on parle d'une nouvelle orientation de carrière, n'est-ce pas?
(Sourire) C'est vrai, en ce moment, je suis en train de prendre un certain virage. Il y a vingt ans que je chante, que j'arpente la France de long, en large et en travers ainsi que la Belgique, le Canada... J'ai envie d'aller maintenant de l'autre côté, à savoir la production de disque. Je produis maintenant, au sens artistique comme le dernier album de Gérard Berliner. Je vais refaire les orchestrations de "L'Arlésienne" de Bizet, ce qui constitue un travail de titan.
Et la scène?
Je suis plus branchée composition, production, ce qui ne m'empêchera pas de faire quelques concerts dans un cadre exceptionnel, ainsi j'ai envie d'autre chose.
L'expérience de votre vie s'orienterait-elle sur le partage?
J'ai derrière moi vingt ans de musique classique, vingt ans de pop. J'ai envie, c'est vrai d'en faire profiter les autres. A un moment donné, on pense que c'est important d'avoir le sens à la fois de l'authenticité et de l'efficacité. Cette expérience peut être mise au service des jeunes qui en ont besoin. Je crois qu'il n'y a rien de mieux q'un artiste pour aider un autre artiste. Regardez Céline Dion avec Jean-Jacques Goldman ou Daho avec sa version très personnelle. C'est passionnant d'aider les autres.
La rencontre enrichit. Vous avez débuté avec Nougaro en 71 et en 73 Barbara vous passait votre première commande. Avez-vous l'impression d'être née sous une bonne étoile?
Je ne sais pas si je crois vraiment en la chance. C'est vrai, j'ai commencé avec un album qui a de suite marché et qui a été entendu par, entre autres, Barbara qui m'a appelé pour travailler avec elle. Pour moi, cela a été Noël tous les jours. J'avais Barbara dans le téléphone. Je croyais que je rêvais. Cela a été ensuite une succession de rencontres. Ce métier n'est fait que de cela. L'inspiration vient avant tout des autres. Si j'avais vécu sur une île déserte, je n'aurais pas écrit tout cela. C'est l'amour autour de moi qui fait ce j'existe encore aujourd'hui. Mais c'est de plus en plus difficile de faire une carrière car il n'y a plus les moyens, ni la patience. On ne devient pas célèbre comme ça du jour au lendemain. Brel a attendu dix ans pour être reconnu. Mais après, il faut que cela dure. On a tous des creux de vague.
Peut-on faire une parenthèse en évoquant Denise Glaser, le genre de personnage qui manque tant de nos jours à la télévision?
(Soupir) Denise a été la bonne fée du départ. De suite, elle a voulu me consacrer un "Discorama". La débutante que j'étais avait d'entrée une magnifique étoile au-dessus de la tête. J'ai eu une demi-heure d'antenne à moi toute seule. Vous vous rendez compte? Denise a tenu parole. C'était une fille géniale, elle avait un crédit extraordinaire. Il n'y a plus aujourd'hui, et vous avez raison, une émission de cette qualité et de cette audience. Elle a pris des risques énormes. On doit beaucoup à Denise Glaser.
A tel point que vous n'étiez que trois à son enterrement?
(En hochant la tête) Il y avait Pierre Bellemare qui était un ami intime, Barbara et moi. Pas grand monde n'est-ce pas? Je ne veux pas cracher dans la soupe mais dans le milieu du show-biz, il y a à boire et à manger. Il y a la fidélité et puis l'infidélité (silence). C'est évident, il fallait se lever à six heures du matin pour la levée du corps à Montparnasse. Il fallait un petit effort. Mais elle en avait fait de gros pour nous. Au-delà des croyances et des convictions, il y avait juste le fait de dire au revoir...
Changeons de sujet. Avez-vous des violons... d'Ingres?
J'adore le théâtre, le cinéma. Je suis très branchée informatique. Ce monde ma passionne. J'aime me balader dans l'univers de l'Internet.
Reine du clip, à quand le clap au cinéma?
Cela me tenterait. J'étais sur un film avec Bernadette Lafont mais qui n'a pas l'air de se réaliser. Alors, attendons.
Q'est-ce qui vous fait rêver?
(Energique) Tout. Je suis dans le rêve du matin au soir. Je regarde énormément les gens. J'ai un idéal qui est le bonheur pour tout le monde mais malheureusement, ce n'est pas forcément le cas. La jeunesse se heurte à des difficultés de vie terrible. J'ai les pires difficultés à regarder cette sinistre réalité. C'est pour cela que je vis avec cette notion de rêve pour m'en sortir.
D'où le choix de ce métier?
(Amusée et en tutoyant) Tu as tout compris. Sans me prendre au sérieux, je fais ce métier sérieusement. J'essaie d'apporter aux gens cette petite part de rêve.
Avec le recul, quel regard portez-vous sur le fabuleux spectacle des "Romantiques"?
Une frustration mais aussi une fierté certaine. Si je devais jeter tous mes disques au feu et n'en garder qu'un, c'est celui-là que je conserverais. Je n'ai pas honte et je me dis que peut-être un jour cela se remontera. C'est quatre ans de travail. Certainement un peu lourd.
Le succès peut-il être déstabilisant?
(Sincère) Le succès m'a gonflé le coeur, pas la tête. Le succès ne peut que réchauffer le coeur en remettant les pieds sur terre. Cela rassure, cela fait du bien, c'est positif. Mais maintenant, la vie n'est qu'un jeu. Ce n'est qu'un métier ludique. Je ne me prends pas au sérieux. Je n'ai que la prétention de distraire le monde et de faire passer de bons moments. C'est pour cela que je me remets en question. J'écoute les autres. C'est super les gens qui osent.
A l'image de votre héros Tintin?
(Large rire) Ah Tintin! Je ne peux pas me refaire, n'est-ce-pas? C'est mon héros. Il est hallucinant et pourtant c'est la BD la plus misogyne qui soit. Il n'y a jamais de bonne femme et quand il y en a une, c'est la Castafior. Mais c'est drôle comme tout, il y a toute la vie, un humour formidable. C'est extraordinaire. Je suis une vraie collectionneuse avec, outre les albums, quelques originaux, des planches, toutes les "bisouiles" qui vont avec. J'aime cela et cela m'amuse.
Et les choses qui ne vous amusent pas?
La prison, c'est ce qu'il y a de pire au monde. Je suis allée à Fleury et j'ai vu des mômes enfermés pendant huit mois en préventive pour une cafetière volée ou un bout de shit. Je trouve cela tragique. Il y a aussi la vieillesse qui me préoccupe. On ne fait que peu de chose pour les personnes âgées. A soixante-dix ans, on est bon seulement à être mise au rancart. Vous vous rendez compte avec un bagage de soixante ans de vie, la belle transmission que cela ferait. Au lieu de cela, on les case dans les hospices avec l'absence totale de raison de vivre. C'est affreux d'être vieux en ce moment. Vous avez soixante balais, allez... terminé. Dehors! Merci (silence lourd)... et même pas merci.
Après cette note grave, je tiens à vous remercier et je vous donne rendez-vous pour le concert.
Tu restes pour le tour de chant! C'est sympa. C'est moi qui te remercie.
2003
"Les rythmes du zodiaque" - Edition Le Cherche Midi - Françoise Hardy
... Adepte du mélange des genres, l'artiste du Gémeaux intègre un maximum d'influences et de styles pour enrichir le sien "Dès mars 1972, Miles retourne en studio. C'est en pensant à Sly Stone, James Brown, aux Last Poets, mais aussi à Stockhausen et Paul Buckmaster, un violoncelliste anglais qu'il a invité à venir jouer chez lui, que Miles enregistre en juin le disque le plus important de cette période" (Frédéric Goaty, Miles Devis, Editions Vade-Retro 1995). "J'aime la nature dans sa diversité, explique le musicien Lenny Kravitz... comme la musique, toutes sortes de musiques. C'est pour cela que dans la mienne tu retrouves du folk, de la country, du rock, du blues, du gospel, du reggae, du funk, de la saoul, du classique... Un peu de tout en fait..." "J'ai toujours adoré la musique classique, mais aussi le jazz, la chanson populaire, renchérit la chanteuse et violoniste Catherine Lara. On n'"arrête" pas d'aimer la musique classique pour aimer une autre musique. Pour moi, c'est une richesse d'avoir ouvert mes portes à toutes les formes musicales. Je trouve ça terrible d'être sectaire en musique et de n'aimer qu'une forme de musique... On vit dans un pays à tiroirs, on est trop catalogué dans un style. J'ai lutté contre ça toute ma vie. J'ai tout fait pour qu'on ne me mette pas dans un tiroir parce que je suis claustro."( Emission "Recto-Verso" de Paul Amar, Paris Première 2001
"Un projet nous animait : tout embrasser et témoigner de tout", disait Simone de Beauvoir - à la naissance de qui trois signes de solstice sur quatre étaient occupés -, à propos de Jean-Paul Sartre et d'elle-même, illustrant sans le savoir la propension tant Gémeaux que solsticiale à avoir une conception totalisante du monde...
Extrait du livre de Fraçoise Hardy "Les rythmes du zodiaque Edition Le Cherche Midi 2003.
2003
« … C’est par ce que je ressens cette merveilleuse disponibilité, ce sentiment de liberté, que l’idée d’un spectacle musical monte peu à peu en moi. Je ne fais plus de cinéma, j’ai du temps, c’est le moment. La chanson me sauve, chanter m’a toujours apaisée. Depuis plus de dix ans, je suis invitée régulièrement à des « Sacha Show » et, bien sûr, des émissions de variété de Maritie et Gilbert Carpentier. Les gens savent que j’aime pousser la rengaine et l’on m’appelle souvent pour chanter en duo. J’ai même participé à un « Discorama » avec Denise Glaser ! Ce jour-là, j’étais aux anges et sacrement impressionnée. Mais j’ai chanté quand même et sans fausse note. Chanter m’est naturel, je fredonne toute la journée. C’est une seconde respiration, un bien-être. C’est pour cela que j’y pense en cette fin des années 80 : chanter pour retrouver la pêche ! J’ai d’abord voulu faire un disque et, peu à peu, l’idée d’une véritable revue s’est ancrée dans mon esprit. Lorsque je rencontre Bob Decout dans un studio d’enregistrement, ma décision est déjà prise.
Je ne sais plus qui a trouvé le titre du spectacle « Revue et corrigé.."Bob ou moi ? Peu importe, à l’époque, nous parlons d’une seule voix. Bob et moi nous sommes rencontrés sur cette envie commune et nous nous sommes ailés. Ce spectacle est comme l’enfant que nous aurions eu ensemble, nourri de rêves et d’espoir. Lorsque je lui confie mon idée de rouvrir Le Casino de Paris avec des chansons modernes et inédites, Bob se met aussitôt au travail. Le résultat dépasse mes espérances. Les chansons sont magnifiques. Dans le spectacle, je me contenterai d’en « dire » une seule, laissant chanter les professionnelles. Catherine Lara qui compose toutes les musiques, Guesh Patti et Jackie Quartz, (dés)habillées par Jean-Paul Gaultier, Jacques Rouveyrollis nous éclaire de son savoir-faire dans l’empire des lumières, et ma Guilia fait partie de l’assistance technique.
Moi qui ne peux imaginer la vie sans musique, sans chansons, je me suis lancée un immense défi : redonner un sang neuf au Casino de Paris fermé et menacé de disparition. L’intrigue est simple, c’est presque notre histoire. Une femme – moi – accompagnée d’hurluberlus excentriques et tendres, décide de rouvrir la salle mythique en réveillant toute la machinerie assoupie et les fantômes du passé. J’étais folle d’y croire. J’ai rêvé sans doute… Je me suis trompée.
Unis par ce projet, portés par la mission de sauver ce lieu, nous ne nous méfions pas des chiens qui ricanent d’avance en brocardant notre projet. Avant même que l’on commence, on parle de « Girardot, la plume dans le cul ». Pour qui me prend-on ? De quel droit, ce mépris, ces insultes ? Des cabots de journalistes se jettent sur nous comme sur un unique bout de viande, nous roulent dans la poussière et dans la fange. Ne font de nous qu’une bouchée. Ils donnent une idée fausse de la revue et la ridiculisent. Finalement, ils arrivent à leurs fins : personne ne vient et surtout pas ceux qui seront les plus acharnés à nous démolir. Comme d’habitude, les critiques les plus cruelles viendront des journalistes qui n’ont pas vu le spectacle. Il en existe quand même qui lancent un cri d’alarme pour que l’on vienne me voir au lieu de juger à la légère. Trop tard, hélas. Quelques amis me soutiennent comme ils peuvent, mais au bout du compte, peu d’entre eux m’aiment dans cet exercice. « Tu vaux mieux que cela… » me dit gentiment Alice Sapricht, une des seules à venir m’embrasser dans ma loge après la représentation. Elle n’aime pas, mais elle est venue me le dire en face. Dans mon désarroi, c’est un geste que j’apprécie. Les autres, c’est « courage, fuyons », faux-cul et compagnie. Que ceux qui m’ont huée et traînée dans la boue, ne s’inquiètent pas : Je ne les dérangerai pas longtemps. Au bout d’un mois, nous sommes virés des lieux. Sans sommation. Je l’apprendrai par la presse. Jusqu’au bout, elle m’aura traquée, celle-là…
J’ai connu l’infamie, l’abandon, la solitude. J’ai lutté pied à pied pour me défendre de la dépression. Et j’y ai laissé quelques plumes. Bob mon complice, attaqué de toutes parts, fera sombrer notre belle aventure. Il n’était pas de taille. Mais qu’importe. Et où sont-ils passés ceux qui croyaient au spectacle autant que moi ? Ils le juraient, en tout cas. Même Catherine Lara renia la musique qu’elle avait composée. Pourtant, elles étaient belles ses chansons… Elle avait écrit un oratorio pour l’arrivée du mythique escalier. Il s’avançait, énorme, sur la scène. C’était magnifique. Mais j’étais seule à rêver.
Je m’en suis pris plein la poire et je m’en suis sortie. Parce que je suis ce que je suis. Et que l’adversité décuple mes forces. Une phrase qui pourrait résumer les multiples déroutes, les remontée à main nue de mon existence.
J’ai saucé le Casino de Paris. Tout le monde ne peut pas en dire autant, surtout ceux qui n’ont rien fait pour Bobino, le plus beau fleuron de la rue de la Gaîté. Détruit sans coup férir. Joséphine Baker venait de mourir, tout s’est écroulé à sa suite. Le Casino de Paris a rouvert ses portes. Et lui, il m’a ruiné.
Paie tes erreurs, ma fille… »
Annie Girardot
(Pages 158/159/160/161)
2002
Génération 8O - Les idoles des années 8O Ed M.Lafon. 2pages/1photo consacrées à Catherine Lara
1997
"Regards de femmes. Portaits d'espoirs"
1995
Un extrait du livre de Laurence Boccolini :« Je n’ai rien contre vous personnellement… »
Catherine Lara : « Le meilleur moment de l’année, c’est une émission avec Catherine Lara, en plus, quand on ne l’assassine pas, elle en redemande… Le bonheur, qui… »
Bonjour, Catherine Lara. Écoutez, il y a quelques temps, j’aurais été ravie de vous recevoir parce que nous avions un point commun : le romantisme quasi absolu, mais aujourd’hui, j’en ai fait la douloureuse expérience et je vous le dis : « Romantique romantique », c’est facile à dire mais c’est pas facile à vivre à notre époque. ça marche dans les livres et dans les chansons, mais dans la vie c’est pas la même limonade. On voit que c’est pas vous qu’allez bosser tous les jours en crinoline ! Et croyez-moi, sur un Solex, une crinoline, déjà avec le casque et les moufles fourrées ça perd beaucoup de son charme, mais en plus, c’est difficile à rentrer dans une combinaison de moto sans tout de suite ressembler à Casimir parce que les pinces à vélo ça existe, mais les pinces à crinoline pas encore. D’ailleurs George Sand sur un Solex, je suis pas sûre qu’elle aurait eu autant de succès.
Enfin on est romantique ou on ne l’est pas. Ce n’est pas qu’une question vestimentaire, c’est aussi une philosophie, une façon d’être et qui n’est pas comprise partout et par tous. Je vois, l’autre jour, je me rends à la Sécu, pour un problème bassement terre à terre. J’y vais en Solex. Je fais fi des regards de charolais que me lance le petit personnel et j’aborde de la sorte une pauvre hère assise à un guichet. Je lui dis le plus naturellement du monde :
« Pardon à vous, femme de la Sécu ,
Mais après une erreur de votre part
Plus de deux briques me seraient dues
D’où vient donc ce fâcheux retard ? »
Fis-je. Vous me direz : « Que de poésie dans cette simple question ! » Eh bien, croyez-le ou non, mais l’accueil ne fut point bon :
« Gisèle, y a la folle avec la robe à baldaquin qui est encore là. Qu’est-ce que je fais ? J’appelle monsieur Chamont ou la sécurité ? Si ça se trouve, elle a fumé du joint par ce que je comprends rien de ce qu’elle m’a dit. »
Et voilà, nous romantiques, nous souffrons de cette évidente exclusion et de plus, croyez-moi, mais c’est difficile de mener une vie amoureuse dans ces conditions. Je vois, avec Roger, ce n’est pas facile tous les jours au niveau du dialogue. Un exemple, il y a peu de temps : « A l’heure où le soir s’estompe en une sombre et profonde promesse de l’aube »… ça veut dire juste après le journal de PPDA – je traduis pour les néophytes. J’aborde ainsi l’homme qui fait vibrer mon âme de braise d’un feu de joie, qui enflamme mes sens et encense tout mon être d’une suave douleur qui se nomme désir. En gros, au lit, c’est un vachement bon coup ! Donc, je lui dis, toujours naturelle, comme ça :
« Roger, est-il trop tard, est-il trop tôt ?
Je me morfonds et tout m’angoisse
Ce soir allons à la Pizza Pino
Plutôt mourir que d’voir « La classe »
Et Roger de me répondre, dans un souffle rauque et dru (avec moi, les hommes on le souffle dru) :
« Monique, j’ai rien pané à c’charabia
Ou ton cerveau pète une durite
Ou en cachette, ça doit être ça,
Tu dois siffler le white spirit
Alors tu me lâches et tu t’asseois ! »
Vous voyez, madame Lara, d’entendre cela, c’est un coup de poignard. Oui, nous les romantiques, nous sommes des incompris et la solitude est un lourd fardeau. Pourtant, j’y met du mien pour essayer de m’intégrer. J’ai même organisé des réunions littéraires autour d’un auteur, dans mon salon. Mais, c’est sûr, Alfred de Musset, chez George Sand, ça a tout de suite plus de gueule que de recevoir François Lecacheux, auteur de « cinquante trucs pour détacher tout dans la maison » dans ma salle à manger But. Et en plus, les invités ont gueulé en disant que c’est difficile de danser la lambada sur du Chopin. Ils ne font pas d’effort.
Donc, vous étiez ma chanteuse préférée. Maintenant, j’écoute que du Francis Lalanne, le romantique de chez Tati. C’est sûr que pour les nerfs, c’est beaucoup plus dur, mais en tout cas, j’aurais l’air moins con en Solex.
Chez Alain Michel 1995
1993
"Star 90" par Michel Brucker 1993. De nombreuses photos de Catherine (12)
1992
"Les cléfs du showbiz" - 1 page de texte + 1 très belle photo de Catherine
1991
Pommes de terre à l'auvergnate
Ingrédients :
Pour 4 personnes
1kg de pommes de terre
40g de beurre frais
40g d'huile
60g de lard fumé en tranche
1 gousse d'ail
1dl de bouillon
Sel poivre.
Recette :
Eplucher les pommes de terre et les laver abondamment. Prendre soin de les essuyer parfaitement. Coupez-les en rondelles fines et disposez-les par couches successives dans un plat à four à bords hauts en saupoudrant chaque couche d'un peu d'ail haché finement, de sel, de poivre, de quelques noisettes de beurre et d'un peu d'huile.
Continuez jusqu'à épuisement de votre stock de rondelles de pomme de terre. Recouvrez l'ensemble de vos tranches de lard et versez le bouillon sur le tout de manière que la première couche de votre plat baigne largement dans le bouillon.
Faites prendre ébulition sur le feu et terminez la cuisson à four chaud (250°) pendant 1h. Laissez refroidir un bon quart d'heure avant de servir.
Livre "La cuisine des stars" plus de 100 noms prestigieux du monde de la mode, du cinéma, de la chanson et de la télévision réunis ; Jean-Paul Belmondo, Charles Aznavour, Nicole Croisille, Sacha Distel, Michel Fugain, Jean-Luc Lahaye, Daniel Lavoie... Edition Presti-presse international 1991
1990
"Vous premettez que je vous appelle Raymond" - Antoine de Caunes 1990 chez Point Virgule
Depuis son plus jeune âge, Catherine Lara collectionne les lunettes et les chaussures. Pourquoi les lunettes, me direz-vous ?
Pour chercher ses chaussures, qu’elle ne voit pas sans lunettes. D’où l’idée d’avoir plein de chaussures.
Mais comme avec ses chaussures, elle écrase les lunettes, en les cherchant, elle est obligée d’en changer constamment… (de lunettes, pas de chaussures) puisque, malgré sa collection de lunettes, elle ne les voit pas ses chaussures.
Mais elle change aussi de chaussures car pour s’acheter des lunettes, il faut se chausser pour marcher sur la chaussée.
Or chaussure sur chaussée égale semelle surchauffée, c’est chose sûre. Donc usure.
C’est un cercle vicieux.
D’ailleurs elle est vicieuse.
Fétichiste des chaussures qu’elle cire et des lunettes qu’elle chausse sans cesse.
Le plus souvent d’ailleurs chez elle, Catherine évolue, nue. Je ne dis pas qu’elle est velue, nue - enfin raisonnablement -, non, elle évolue, elle marche quoi, dans le plus simple appareil, seulement vêtue de lunettes et de chaussures.
Mais son vrai fétiche, sa véritable amulette, c’est sa paire de mulettes à talonnette qui lui permettent de mater son voisin par la fenêtre à la lorgnette. Oui, son voisin Luc, un astronome à femmes avec lequel elle rêve de monter au septième ciel.
Désir réciproque car de sa lucarne, Luc reluque (sa grosse longue-vue télescopique en main) la lune de Lara.
Luc est oculiste, et elle lui a tapé dans l’œil.
Passionné d’occultisme, cet oculiste est un personnage louche, aussi la police l ’a-t-elle à l’œil.
Ne fut-il pas l’opticien aux petits soins de Joe Dassin, de Dalida et de diverses gens, dont on sait la fin tragique.
Oui. Méfie-toi Catherine, ouvre les yeux…, et les bons. Le mauvais œil est sur toi.
Oublie cet oculiste qui t’acculera à la ruine, ou tu te retrouveras à sec. Acculée à sec.
Oui, ton compte chèque asséché par ce charlatan branché, par ce charmeur, ce charognard châtain - oui j'ai oublié de le dire tout à l'heure, il est châtain -,ou tu n’auras plus que les yeux pour chialer. Et sans lunettes.
Déchausse, Catherine, ou tu finiras au violon, à te faire du crin-crin blanc (je vois c’est déjà bien avancé).
Je sais, Philou, finir au violon pour Catherine c’est troquer deux vices contre un, mais il n’empêche (la sagesse populaire le stipule) : de même qu’un Chinois chipoteur chérit les chipolatas, de même, c’est très clair : un tien vaut mieux que deux tu Lara.
Antoine De Caunes
« Vous permettez que je vous appelle Raymond ? » 1990 chez Point Virgule
1989
Frisoli de chou-fleur :
Ingrédients :
Pour 6 personnes. Préparation et cuisson : 15 mn.
500g de Frisoli
1 petit chou-fleur (ou 500g de brocolis)
4 cuillières à soupe de maïzena
40g de beurre
40cl de lait
160g de gruyère râpé (ou comté)
Sel, poivre, muscade (facultatif)
Recette :
Séparez le chou-fleur en petits bouquets et lavez-les. Faites-les cuires 15mn dans l'eau bouillante salée.
Faites cuire les Frisoli 1Omn dans l'eau bouillante salée.
Pendant ce temps, mettez le beurre et la maïzena dans une casserole et mélangez à feu doux. Ajoutez le lait en filet. Faites épaissir, puis incorporez le fromage et retirez du feu. Salez, poivrez. Ajouter la muscade.
Lorsque le chou-fleur est cuit, égouttez-le.
Lorsque les pâtes sont cuites, égouttez-les et versez dans un plat chaud. Ajoutez le chou-fleur, nappez de sauce et servez.
Suggestion :
La sauce sera bien plus onctueuse si vous lui ajoutez 2 cuillières à soupe de crème fraîche et plus savoureuse si vous lui ajoutez 2 cuillières à soupe de fines herbes fraîches hachées.
Enrichissez vos pâtes de fois de veau ou de volaille coupé en dés, ou même de rondelles de saucisson lyonnais.
Tagliatelle aux anchois
Ingrédients :
Pour 6 personnes. Préparation et cuissons : 15mn.
500g de Tagliatelle
100g d'anchois à l'huile d'olive (2 boites)
20cl de crème fraîche
2 cuillières à soupe de moutarde
6 cuillières à soupe de câpres, poivre.
Recette :
Faites cuire les Tagliatelle 5 à 6 mn dans l'eau bouillante salée.
Egouttez les anchois. Réservez l'huile contenue dans les boîtes.
Lorsque les pâtes sont cuites, égouttez-les et versez-les dans une sauteuse avec 4 cuillières à soupe de l'huile réservée. Poivrez. Faites revenir 2mn en remuant. Mélangez dans un bol la crème fraîche, la moutarde, les anchois et les câpres. Versez sur les pâtes, couvrez, prolongez la cuisson 2mn et servez.
Suggestion :
Vous pouvez accompagner ces pâtes de fromage râpé divers (parmesan, comté, pecorino, gruyère...), de côtes d'agneau grillées...
Livre "Pâtes en vedette" 40 recettes présentés par 20 personnalitées gourmandes comme : Daniel Guichard, Fabienne Thibeault, Juliens Lepers, Julie Pietri, Jacques Laffite, Yves Lecoq, Marie-Paule Belle, Nicoletta... Edition N°1 mars 1989
1989
"William Sheller" - 2 pages sont consacrées à Catherine avec 2 photos
1988
"Histoires de chansons 68-88" - 1 photo de Catherine Lara + beaucoup de citations dans le texte.
1987
Top d'Or de tous les classements 1986 du TOP 50 - 223 pages, 1 page + 1 photo pour Catherine Lara
Catherine Lara reste 22 semaines au classement du TOP 50 qui fait référence en 1988. Elle y entre le 15 juin directement à la 34ème place et elle montera 4 semaines plus tard le 13 juillet à la 13 ème place puis 14 et 15 ème pour rester en suite 2 semaines à la 13 ème place pendant 2 semaines celle du 3 août et celle du 10 août.
1986
Biographie Daniel Balavoine - Par Geneviève Beauvarlet 1986 - Articles + Photos
1986
"Entre les Lignes/Entre les Singes" - Chez RMC Edition - De Françoise Hardy et Anne-Marie Simond 11 pages sont consacrées à Catherine Lara.
1982
L'Animation par le Chant n°9 - Recueil de 8 chansons de Catherine Lara :
Bateau de pluie - Coup d'feel - Géronimo - Johann - Sous l'escalier - Toi ma mère - Vivre dans un trou
Editions La Sponte (Association) - Juin 1982
1978
"Idoles Story" - Très belles photos de Catherine Lara.